COMMÉMORATION 18 JUIN À BOLLÈNE, LE PRÉSIDENT DU COMITÉ DE BOLLÈNE DE L’ANACR ÉCRIT À MME BOMPARD

Publié le par FdG Haut Vaucluse

 

A Marie Claude Bompard

Maire de Bollène

Hôtel de ville, place Reynaud de la Gardette

84500 BOLLENE

 

Madame le Maire,

 

C’est au nom du bureau de l’ANACR que je vous adresse cette lettre afin de condamner avec la plus grande vigueur ce que votre directeur de cabinet, soutenu en cela par votre adjoint Monsieur Beck, a provoqué de manière indigne lors de la cérémonie en l’honneur de l’appel du 18 juin du Général DE GAULLE.

 

Les anciens combattants souhaitaient entonner le chant des partisans lors de cette cérémonie. Cela s’est toujours fait. Pourquoi ne pas accepter leur apport à cette commémoration, à cette mémoire commune ?

 

Monsieur Fruleux, qui n’est pas un élu de Bollène, en s’interpelant à l’interprétation du chant des partisans par les anciens combattants, par la violence de ses actes et de ses propos, voire de ses menaces vis-à-vis de Madame Massonet, Mr et Me Roudil, de moi-même et d’autres personnes présentes, a commis un acte grave notamment vis-à-vis de citoyens médaillés militaires.

 

Cette attitude intolérable a été cautionnée par une partie des élus de votre majorité, notamment votre adjoint aux finances, Mr Beck. Par ailleurs je déplore que leur idéologie et leur haine anti-communiste, que l’on retrouve encore dans vos communiqués de presse, dénature le sens de l’histoire et de la résistance française à laquelle ont participé les Communistes.

 

Dans cet aveuglement vous en oubliez même que le chant des partisans n’est pas un chant Communiste, il a été écrit par Joseph Kessel et Maurice Druon en 1943, Gaulliste et Ministre des affaires culturelles de 1973 à 1974 sous la Présidence de Georges Pompidou. Il est le chant de toute la résistance, c’est une œuvre marquante de notre patrimoine immatériel classée comme monument historique depuis 2006.

 

Devant cette situation inadmissible je vous demande, Madame le Maire, au regard de la faute commise et du statut de la fonction publique concernant le droit de réserve des agents des collectivités territoriales, de prendre les sanctions nécessaires qui s’imposent.

 

Vous comprendrez aisément qu’au regard des faits incriminés et de leur publication dans les médias locaux je rende publique la lettre que je vous adresse ce jour.

 

Veuillez croire, Madame le Maire, à mon entier dévouement à la mémoire de la Résistance ainsi qu’aux valeurs de la République.

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